L'opacité de ce marché et la forte variabilité saisonnière de la production ne facilitent pas les comparaisons d'une année sur l'autre mais la récolte française est jugée globalement stable depuis des décennies. Si elle est préparée spécialement pour être mise « à la Lyonnaise », la tenir un peu ferme. Autrefois, à la pointe du Ras, il y avait un phare, un peu plus loin un fanal. La plus grande illustration de cette famille date de l'avènement de Théodore Lascaris. Et lorsqu’on l’enterra, il « s’agenouillait, - disait-il, - devant son lit, à la place même où sa main lui était tendue pour lui faire ses adieux, c’est à cette place qu’il priait non pas Dieu, mais elle, c’était sa sainte à lui, et chaque chose qu’elle avait touchée était pour lui une relique ; sa tabatière en bois de dix centimes ne le quittait pas, elle était sur son cœur et il la baisait quand il était sans témoins… Il constitue cependant une excellente friture et il admet, en plus, les différents apprêts de la sardine
Malgré tous les soins que nous nous sommes donnés et les nombreux secours que nous avons reçus pour la confection de ce traité, ce ne seroit pas moins une grande erreur de penser que chaque propriétaire ou cultivateur y doit trouver, quelles que soient, et la position topographique de son vignoble, et la nature du sol, et les autres circonstances locales, géologiques et thermométriques de son terrain, l’indication précise de chacun des procédés à suivre, et tous les renseignemens de détail nécessaires pour atteindre à la perfection de sa culture. Il s’agit de les développer : c’est là du moins le but que nous nous sommes proposé. Cela est vrai ; mais la gelée est un malheur, un malheur accidentel ; il est commun à toutes les plantes exotiques, que l’intérêt nous porte à cultiver en plein champ. Cette tâche est délicate sans doute ; elle l’est en raison du grand intérêt public que les Français doivent attacher à ce sujet ; aussi avons-nous hésité à prendre la plume
Le bon peuple de ce pays s’imagine peu que les maux depuis longtemps prédits par les ennemis de nos institutions, sont maintenant imminents parmi nous, et que la grande expérience d’un gouvernement populaire est sur le point de manquer, au moment même où l’on s’exalte sur le succès. « Dès que la Pomme de terre a acquis 3 à 4 pouces, disait Parmentier, il faut la sarcler à la main ; et quand elle est sur le point de fleurir, on la butte avec la houe, ou en faisant entrer dans les raies vides une petite charrue qui renverse la terre de droite et de gauche et rechausse le pied : souvent une première façon dispense de la seconde quand le terrain trop aride ne favorise pas la végétation des herbes étrangères et que l’année est sèche et brûlante ; il faut, dans ce cas, borner les travaux de culture à une simple surcharge. C’est une façon économique, très expéditive, et propre à détruire les plantes annuelles. Cette habitude est essentiellement mauvaise ; en opérant de cette façon on économise le plant, il est vrai, mais on diminue dans une importante mesure le rendement à l’hectare. À la vérité les jeunes pousses souffrent souvent de la gelée blanche, mais cela ne nuit pas à la plante ; les mêmes tiges continuent à pousser ou il en vient d’autres, et, dans tous les cas, les tubercules, en partie formés avant les fortes chaleurs, mûrissent convenablement »
C'est dans la rue Coquillière à deux pas des Halles, qu'elles ouvrent leur petit "duplex" vous acceuillant du petit déjeuner jusqu'à la nuit tombée en continue. Je n'avais pas la mesure de l'heure! Nous avons déjà raconté dans notre deuxième volume la première entrevue de Chopin et de George Sand et prouvé qu’elle n’eut pas lieu en 1837, comme on le prétend toujours, et dans des circonstances tout à fait autres et nullement aussi poétiques que ne la content MM. de Custine, Karasowski, Wodzinski et tutti quanti. Si, par un jour de pluie, quelque passant s’abrite sous la longue voûte à solives saillantes et blanchies à la chaux qui mène de la porte à l’escalier, il lui est difficile de ne pas contempler le tableau que présente l’intérieur de cette maison. La cuisine est excellente : la brouillade d'oeufs aux truffes est sublime. MASSIEU (Guill.), littérateur, né à Caen en 1665, m. en 1722, entra fort jeune chez les Jésuites, en sortit bientôt pour se livrer aux lettres, devint professeur de langue grecque au Collége de France, membre de l’Académie française et de l’Académie des inscriptions, et se fit une réputation par une Histoire de la poésie française, 1734 (1 vol
Tours et de l’autre côté de la Loire, fondée en 371, par S. Martin, alors évêque de Tours, fut longtemps si florissante qu’on nommait son supérieur l’abbé des abbés. Nourri jusqu’à douze ans par une vieille folle du pays des Baux, qu’on appelait tante Bégon, recueilli depuis chez les moines, le malheureux bouvier n’avait jamais pu rien apprendre qu’à conduire ses bêtes et à réciter son Pater noster ; encore le disait-il en provençal, car il avait la cervelle dure et l’esprit comme une dague de plomb. Quand toute défense fut devenue impossible, il demanda une suspension d’armes, évacua Paris et se retira en bon ordre avec son corps à Essonne, près de Fontainebleau. Marmont joua un des rôles les plus importants pendant la désastreuse campagne de France, en 1814 : il défendit longtemps les bords du Rhin, se trouva au combat de Brienne, couvrit la retraite de l’armée à Rosnay (Aube), et rejeta l’ennemi au delà de la Voire ; détruisit à Champaubert le corps du général russe Alsuvief et fit ce général prisonnier ; surprit dans Étoges et enleva la division du général Ouroussof, chassa Blücher de Meaux, le battit au Gué-à-Trem, près de cette ville, et l’éloigna de Paris ; puis marcha en toute hâte à la défense de la capitale, menacée par une autre armée ; il livra le 30 mars, avec des troupes décimées et exténuées, une bataille désespérée sur les hauteurs de Chaumont et de Belleville et poursuivit le combat avec un courage héroïque pendant plusieurs heures, même après avoir reçu du roi Joseph l’autorisation de se retirer
Malgré tous les soins que nous nous sommes donnés et les nombreux secours que nous avons reçus pour la confection de ce traité, ce ne seroit pas moins une grande erreur de penser que chaque propriétaire ou cultivateur y doit trouver, quelles que soient, et la position topographique de son vignoble, et la nature du sol, et les autres circonstances locales, géologiques et thermométriques de son terrain, l’indication précise de chacun des procédés à suivre, et tous les renseignemens de détail nécessaires pour atteindre à la perfection de sa culture. Il s’agit de les développer : c’est là du moins le but que nous nous sommes proposé. Cela est vrai ; mais la gelée est un malheur, un malheur accidentel ; il est commun à toutes les plantes exotiques, que l’intérêt nous porte à cultiver en plein champ. Cette tâche est délicate sans doute ; elle l’est en raison du grand intérêt public que les Français doivent attacher à ce sujet ; aussi avons-nous hésité à prendre la plume
Le bon peuple de ce pays s’imagine peu que les maux depuis longtemps prédits par les ennemis de nos institutions, sont maintenant imminents parmi nous, et que la grande expérience d’un gouvernement populaire est sur le point de manquer, au moment même où l’on s’exalte sur le succès. « Dès que la Pomme de terre a acquis 3 à 4 pouces, disait Parmentier, il faut la sarcler à la main ; et quand elle est sur le point de fleurir, on la butte avec la houe, ou en faisant entrer dans les raies vides une petite charrue qui renverse la terre de droite et de gauche et rechausse le pied : souvent une première façon dispense de la seconde quand le terrain trop aride ne favorise pas la végétation des herbes étrangères et que l’année est sèche et brûlante ; il faut, dans ce cas, borner les travaux de culture à une simple surcharge. C’est une façon économique, très expéditive, et propre à détruire les plantes annuelles. Cette habitude est essentiellement mauvaise ; en opérant de cette façon on économise le plant, il est vrai, mais on diminue dans une importante mesure le rendement à l’hectare. À la vérité les jeunes pousses souffrent souvent de la gelée blanche, mais cela ne nuit pas à la plante ; les mêmes tiges continuent à pousser ou il en vient d’autres, et, dans tous les cas, les tubercules, en partie formés avant les fortes chaleurs, mûrissent convenablement »
C'est dans la rue Coquillière à deux pas des Halles, qu'elles ouvrent leur petit "duplex" vous acceuillant du petit déjeuner jusqu'à la nuit tombée en continue. Je n'avais pas la mesure de l'heure! Nous avons déjà raconté dans notre deuxième volume la première entrevue de Chopin et de George Sand et prouvé qu’elle n’eut pas lieu en 1837, comme on le prétend toujours, et dans des circonstances tout à fait autres et nullement aussi poétiques que ne la content MM. de Custine, Karasowski, Wodzinski et tutti quanti. Si, par un jour de pluie, quelque passant s’abrite sous la longue voûte à solives saillantes et blanchies à la chaux qui mène de la porte à l’escalier, il lui est difficile de ne pas contempler le tableau que présente l’intérieur de cette maison. La cuisine est excellente : la brouillade d'oeufs aux truffes est sublime. MASSIEU (Guill.), littérateur, né à Caen en 1665, m. en 1722, entra fort jeune chez les Jésuites, en sortit bientôt pour se livrer aux lettres, devint professeur de langue grecque au Collége de France, membre de l’Académie française et de l’Académie des inscriptions, et se fit une réputation par une Histoire de la poésie française, 1734 (1 vol
Tours et de l’autre côté de la Loire, fondée en 371, par S. Martin, alors évêque de Tours, fut longtemps si florissante qu’on nommait son supérieur l’abbé des abbés. Nourri jusqu’à douze ans par une vieille folle du pays des Baux, qu’on appelait tante Bégon, recueilli depuis chez les moines, le malheureux bouvier n’avait jamais pu rien apprendre qu’à conduire ses bêtes et à réciter son Pater noster ; encore le disait-il en provençal, car il avait la cervelle dure et l’esprit comme une dague de plomb. Quand toute défense fut devenue impossible, il demanda une suspension d’armes, évacua Paris et se retira en bon ordre avec son corps à Essonne, près de Fontainebleau. Marmont joua un des rôles les plus importants pendant la désastreuse campagne de France, en 1814 : il défendit longtemps les bords du Rhin, se trouva au combat de Brienne, couvrit la retraite de l’armée à Rosnay (Aube), et rejeta l’ennemi au delà de la Voire ; détruisit à Champaubert le corps du général russe Alsuvief et fit ce général prisonnier ; surprit dans Étoges et enleva la division du général Ouroussof, chassa Blücher de Meaux, le battit au Gué-à-Trem, près de cette ville, et l’éloigna de Paris ; puis marcha en toute hâte à la défense de la capitale, menacée par une autre armée ; il livra le 30 mars, avec des troupes décimées et exténuées, une bataille désespérée sur les hauteurs de Chaumont et de Belleville et poursuivit le combat avec un courage héroïque pendant plusieurs heures, même après avoir reçu du roi Joseph l’autorisation de se retirer
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