Il protégea efficacement le Danemark, sur lequel s’étendit dès cette époque la main rapace de la Germanie, et il fut le plus ardent à provoquer un concert des puissances qui finit par arracher aux Allemands la proie tant convoitée. La première chose que j’avais à faire avant de quitter Francfort pour m’aventurer dans le royaume de Wurtemberg, c’était de bien m’informer des moyens d’exécution que je devais trouver à Stuttgard, de composer un programme de concert en conséquence, et de n’emporter que la musique strictement nécessaire pour l’exécuter. J’aurais à parler à présent de l’Académie de chant et des corps de musique militaire, mais puisque vous tenez à savoir avant tout ce que je pense des représentations auxquelles j’ai assisté, j’intervertis l’ordre de mon récit, pour vous dire comment j’ai vu fonctionner les artistes prussiens dans les opéras de Meyerbeer, de Gluck, de Mozart et de Weber. Qu'est-ce que ça veut dire? Ne venez-vous pas de dire que vous dîneriez avec moi ? C’était me jeter hors de la voie où j’avais marché jusqu’alors et en tracer une autre ; je n’hésitai pas
Il ajouta la Thuringe à ses États en 530, après avoir précipité traîtreusement du haut des murs de Tolbiac le roi du pays, Hermanfroy; combattit heureusement Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, et ne lui laissa en Gaule que la Septimanie. THIERSCH (Fréd. Guill.), érudit, né en 1784 près de Fribourg sur l'Unstrutt (Saxe prussienne), m. en 1860, fut nommé en 1809 professeur de littérature classique à Munich, fonda dans cette ville en 1812 un Institut philologique; visita la Grèce après son affranchissement et y prépara l'élection d'un roi bavarois; publia à son retour l’État actuel de la Grèce et les moyens d'arriver à sa restauration (1833); écrivit aussi sur les Écoles savantes (1826-37), et fit triompher un plan qui unissait les études professionnelles aux études classiques. Cette ville passa successivement aux comtes de Luxembourg, aux ducs de Bourgogne, à la maison d'Autriche, aux rois d'Espagne. THIERRI III, 3e fils de Clovis II, fut à la mort de Clotaire III (670) mis sur le trône de Neustrie par Ébroin, maire du palais, fut renversé presque aussitôt, ainsi qu'Ébroin, par son frère Childéric II, déjà roi d'Austrasie, et enfermé à l'abbaye de St-Denis ; il en sortit en 673, à la mort de l'usurpateur, et recouvra la couronne, mais il fut contraint d'accepter de nouveau pour maire du palais Ébroin, qui avait pris les armes contre lui et qui gouverna sous son nom jusqu'en 683; il vit l'Austrasie, représentée par Pépin d'Héristal, écraser la Neustrie à la bataille décisive de Testry (687), après laquelle les Héristal, à la fois ducs en Austrasie, maires en Neustrie, furent les véritables rois de France
Cependant ou a transporté au Cap, nous objectera-t-on, du plant de Bourgogne, et ce plant a bien fait ; il y a réussi : il ne s’agit que d’interpréter ce mot réussi, et de s’entendre sur la nature de ce succès. Mais si ce plant de Bourgogne n’a prospéré au Cap que pour y donner un vin épais et sirupeux, comme les anciens vins de ce territoire ; si le maurillon, dont la grappe est de grosseur moyenne et ses grains petits et peu serrés en Bourgogne, donne au Cap des grappes d’un volume considérable, et garnies de grains gros et serrés ; si le muqueux qu’on en exprime est tellement épais, que, pour lui faire contracter la fermentation spiritueuse, il faille le diviser, en le mélangeant avec de l’eau, ce fait viendra tout entier a l’appui de ceux que nous avons déjà rapportés ; et il y vient effectivement, parce que nous venons de présenter les vrais résultats de cette transplantation. Elle est meilleure crue et ne se cuit pas au risque de perdre fortement les saveurs. Il est évident 1°. que par-tout, dans tous les pays et dans toutes les terres, le grand espacement des ceps emploie beaucoup moins d’échalas que si les vignes étoient plus serrées et épaisses, comme elles le sont généralement : ce qui est un premier objet d’économie ; 2°. que la culture des vignes espacées est beaucoup plus libre que si elles ne l’étoient pas ; 3°. que les ceps espacés doivent être beaucoup plus forts, plus robustes que ceux qui ne le sont pas, et de là, qu’ils ont besoin beaucoup moins souvent d’être provignés et fumés : ce qui est un second objet d’économie ; 4°. que l’espacement, qui donne des ceps plus vigoureux dans une espèce de terre, doit les donner aussi plus vigoureux dans toutes les autres, et que, quoique la vigueur soit plus ou moins grande, à raison des différentes qualités des terres, elle est cependant toujours beaucoup plus considérable que si les ceps étoient bien moins écartés : c’est une vérité qui ne peut être contestée, et de laquelle résulte, clair comme le jour, la convenance générale de l’espacement des ceps ou de ma nouvelle méthode, pour toutes les terres sans exception
Il ajouta la Thuringe à ses États en 530, après avoir précipité traîtreusement du haut des murs de Tolbiac le roi du pays, Hermanfroy; combattit heureusement Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, et ne lui laissa en Gaule que la Septimanie. THIERSCH (Fréd. Guill.), érudit, né en 1784 près de Fribourg sur l'Unstrutt (Saxe prussienne), m. en 1860, fut nommé en 1809 professeur de littérature classique à Munich, fonda dans cette ville en 1812 un Institut philologique; visita la Grèce après son affranchissement et y prépara l'élection d'un roi bavarois; publia à son retour l’État actuel de la Grèce et les moyens d'arriver à sa restauration (1833); écrivit aussi sur les Écoles savantes (1826-37), et fit triompher un plan qui unissait les études professionnelles aux études classiques. Cette ville passa successivement aux comtes de Luxembourg, aux ducs de Bourgogne, à la maison d'Autriche, aux rois d'Espagne. THIERRI III, 3e fils de Clovis II, fut à la mort de Clotaire III (670) mis sur le trône de Neustrie par Ébroin, maire du palais, fut renversé presque aussitôt, ainsi qu'Ébroin, par son frère Childéric II, déjà roi d'Austrasie, et enfermé à l'abbaye de St-Denis ; il en sortit en 673, à la mort de l'usurpateur, et recouvra la couronne, mais il fut contraint d'accepter de nouveau pour maire du palais Ébroin, qui avait pris les armes contre lui et qui gouverna sous son nom jusqu'en 683; il vit l'Austrasie, représentée par Pépin d'Héristal, écraser la Neustrie à la bataille décisive de Testry (687), après laquelle les Héristal, à la fois ducs en Austrasie, maires en Neustrie, furent les véritables rois de France
Cependant ou a transporté au Cap, nous objectera-t-on, du plant de Bourgogne, et ce plant a bien fait ; il y a réussi : il ne s’agit que d’interpréter ce mot réussi, et de s’entendre sur la nature de ce succès. Mais si ce plant de Bourgogne n’a prospéré au Cap que pour y donner un vin épais et sirupeux, comme les anciens vins de ce territoire ; si le maurillon, dont la grappe est de grosseur moyenne et ses grains petits et peu serrés en Bourgogne, donne au Cap des grappes d’un volume considérable, et garnies de grains gros et serrés ; si le muqueux qu’on en exprime est tellement épais, que, pour lui faire contracter la fermentation spiritueuse, il faille le diviser, en le mélangeant avec de l’eau, ce fait viendra tout entier a l’appui de ceux que nous avons déjà rapportés ; et il y vient effectivement, parce que nous venons de présenter les vrais résultats de cette transplantation. Elle est meilleure crue et ne se cuit pas au risque de perdre fortement les saveurs. Il est évident 1°. que par-tout, dans tous les pays et dans toutes les terres, le grand espacement des ceps emploie beaucoup moins d’échalas que si les vignes étoient plus serrées et épaisses, comme elles le sont généralement : ce qui est un premier objet d’économie ; 2°. que la culture des vignes espacées est beaucoup plus libre que si elles ne l’étoient pas ; 3°. que les ceps espacés doivent être beaucoup plus forts, plus robustes que ceux qui ne le sont pas, et de là, qu’ils ont besoin beaucoup moins souvent d’être provignés et fumés : ce qui est un second objet d’économie ; 4°. que l’espacement, qui donne des ceps plus vigoureux dans une espèce de terre, doit les donner aussi plus vigoureux dans toutes les autres, et que, quoique la vigueur soit plus ou moins grande, à raison des différentes qualités des terres, elle est cependant toujours beaucoup plus considérable que si les ceps étoient bien moins écartés : c’est une vérité qui ne peut être contestée, et de laquelle résulte, clair comme le jour, la convenance générale de l’espacement des ceps ou de ma nouvelle méthode, pour toutes les terres sans exception
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