Même la saillie la plus avancée du mur occidental de la Barrière, le cap Manhue, n’a pas bougé. Dans ces derniers temps, les membres de l’expédition nippone, campés sur le bord de la Barrière, au nord de Framheim, ont observé une très grande réserve à notre égard. Elle a pour toute personne qui n’est ni de sa patrie, ni sa race, ni de son nom, sous le sourire et l’accueil des lèvres, un fond fermé, une défiance en garde contre l’étranger, et surtout contre l’ironie de Paris, redoutée de l’ironie de Rome. Tous ont l’air heureux, mais personne ne parle du Pôle. Si un grand nombre étaient nés pendant le voyage, la moitié environ étaient des vétérans originaires du Grœnland ; onze avaient fait le voyage du Pôle. Nous croyons avoir atteint le Pôle avant l’expédition anglaise ; mais, ce n’est encore qu’une probabilité. « - Il y a des places gratis, - Fort peu ; mais, qu’importe ! « Mais, monsieur, ma porte était défendue… Les anciens reprennent aussitôt sur le pont leur place habituelle, comme s’ils avaient quitté le navire de la veille. Nos efforts n’acquerront de valeur que s’ils sont connus du monde civilisé : il est donc nécessaire d’en communiquer le plus tôt possible les résultats au grand public.
댓글 달기